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Yoann Riou : "On commente avec ses tripes, pas avec son cerveau"

Dernière mise à jour : 3 oct. 2023

Un entretien avec un passionné passionnant

Commentateur sportif depuis six ans sur la chaîne l’Équipe, Yoann Riou a su imposer au fil des matchs son style et surtout son excentricité dans le paysage audiovisuel français. À 44 ans, le journaliste s'efforce à transmettre des émotions au plus grand nombre en commentant le football sans images. Un concept qui l’a fait connaître de tous les passionnés, et même au-delà, et qu’il défend aujourd’hui corps et âme.

Mais derrière sa folie affichée se cache surtout un féru de sport, toujours à la recherche du bon mot, effrayé à l’idée de se tromper ou de blesser mais surtout jamais à court de superlatifs pour décrire son métier et le monde qui l’entoure.


La Petite Joueuse : Quel souvenir gardez-vous du premier match que vous avez commenté ?

Yoann Riou. Oh purée… (il réfléchit longuement) Je ne sais plus si c’est le premier que j’ai commenté mais il fait partie des premiers : un match de coupe d’Ecosse, les Hibernians contre les Rangers. Celui là était avec des images, à la différence de ce que je fais maintenant. J’étais hyper stressé. Avant ça, de 2001 à 2016, j’étais dans la presse écrite, pour le journal L'Équipe et France Football. C’était le tout début où j’intégrais le média télé. Je suis un enfant de la télé et de la radio, j’ai passé ma vie à regarder et écouter des matchs de football et des multiplex. Et un jour on te dit : « Allez Yoann, c’est à toi de commenter le match. » Encore aujourd’hui, c’est vertigineux pour moi. Un collègue et ami m’avait dit avant que je débute : « Yoann, pendant toutes ces années, tu t’es nourri de la passion des autres, de tous ces commentateurs que tu écoutais. Maintenant essaie de restituer ces plus de trente-cinq ans d’amour que tu as reçu par ces commentateurs, ces émotions qu’ils ont réussi à t’infuser. Tu as été un buvard pendant quarante ans. Essaie modestement de retranscrire ce que tu as ressenti pendant tout ce temps. » J’ai trouvé que c’était une super manière de me rassurer.


Est-ce plus fort émotionnellement parlant de commenter ou de vivre l’évènement devant son écran comme spectateur ?

C’est difficile à dire… Je prends un exemple. On a vécu la fameuse remontada du FC Barcelone face au PSG en direct. On est en cabine, on commente, sans forcément de pression car on n’est pas sur TF1, Canal+ ou Bein Sports. Et là on vit un truc de dingue et historique pour le football français. On se dit que le PSG peut se qualifier. Il est mené 3-0 mais il revient 3-1. On pense que ça va être bon et puis après 4-1, 5-1, 6-1. Un scénario de fou. Tous nos os qui tremblent. Tout notre corps qui est en mouvement. C’était une sorte de folie. Ces matchs de Ligue des Champions, je les ai vécus enfant et c’était des souvenirs immenses. Je me souviens des émotions que j’avais étant adolescent dans mon canapé avec mon père, une explosion folle. Nous, commentateurs sportif, sommes avant tout des passionnés de sport. La chance extraordinaire, c’est que nous avons un micro en main pour retranscrire cette folie exceptionnelle de la vie.


Le commentateur est donc plus chanceux ?

Oui, on est quand même plus veinard. Je pense souvent à Thierry Roland et ce chef d’oeuvre absolu qu’il nous offre pendant la Coupe du Monde 1998. C’est le rêve de tout passionné de sport mais c’est aussi le rêve de tout commentateur. Une vie à commenter des matchs de foot et là, la France gagne et en plus il a les commentaires parfaits. Il a 45 secondes de phrases mythiques qui nous accompagneront toute notre vie. C’est prodigieux et historique. Il a exactement les mots qu’il faut et je trouve ça ahurissant. C’est la quintessence, l’apogée d’une carrière. Il est comme nous devant notre écran mais en plus il a le génie du mot, de l’improvisation. Trouver les bons mots au bon moment, c’est extraordinairement compliqué. C’est beau quand le commentaire est à la hauteur de l’évènement.


Quel commentateur sportif vous a le plus marqué ?

Cela ressort de l’intime et de l’enfance. Pour moi, c’est clairement le duo Charles Biétry et Michel Denisot sur Canal+. J’ai eu de la chance d’avoir des parents qui ont pris l’abonnement à Canal+ dès le départ. À l’époque, les matchs étaient rares, il n’y avait pas autant de chaînes qui diffusaient. Tout était sacré. Et donc ce duo restera pour moi mythique, gravé dans ma mémoire. Ce ne sont pas d’anciens sportifs, mais deux journalistes. Leur duo avait une alchimie, de leurs voix, de leurs commentaires. Vraiment l’Art de restituer. Ils ont commenté le fameux OM-Milan 1991, quart de finale retour de la Ligue des Champions. Je suis devant la télévision, c’est un match gigantesque et les commentaires le sont également. Quand la magie d’un évènement qui est magique se confond avec la magie de commentateurs qui sont magiques, eh bien… c’est magique !


Qu’est-ce que ça change qu’on vous voie commenter par rapport à un commentateur « normal » ?

C’est totalement différent. J’ai un respect infini pour les commentateurs avec images. J’en ai fait quelques uns. Mais commenter sans images, c’est magnifique car on commente des matchs qui sont normalement sur des chaînes payantes (RMC, Canal+ ou Bein Sports). Et j’y tiens vachement. C’est une mission de service public. Il y a plein de gens en France qui, en raison de la crise économique, ne peuvent pas prendre d’abonnement à Amazon, à l’époque Mediapro ou Canal+. Même moi, féru de sport que je suis, je ne suis pas abonné à toutes ces plateformes. Je milite d’ailleurs pour plus de matchs en clair. Alors en attendant, je donne mon âme et mes tripes pour ça. Les gens qui vont mettre la 21 pour nous voir, il faut les respecter, les chérir, tout leur donner. S’ils nous regardent, c’est qu’ils n’ont pas l’abonnement. On est les yeux de ces téléspectateurs qui ne voient pas le match. Il faut bosser le match à fond en amont, ne pas faire d’imprécisions. Ce n’est pas parce que les gens ne voient pas le match qu’on doit commencer à inventer des actions. Il faut être le plus passionné, le plus précis possible, suivre le ballon au mieux.

"Je donne mon âme et mes tripes pour ça"

Commenter des matchs de football à la télévision sans images, c’est un concept italien. Est-ce que vous vous êtes inspiré de cette version pour vos débuts à l’antenne ?

Non mais ça m’a nourri. J’ai vécu en Italie pendant sept ans. Je suivais le foot italien de 2005 à 2012 et j’ai découvert ces programmes. J’ai découvert surtout un pays où le football est une religion totale. Je suis tombé amoureux de la télévision italienne, du foot italien. J’ai adoré toute cette exagération, ce qui d’ailleurs pour moi n’est pas un vilain mot, au contraire. Ils vivent de leur passion. Mais le concept n’est pas tout à fait le même que chez nous. C’est beaucoup plus théâtralisé. Je regardais les chaînes régionales et par exemple pendant un match Milan AC - Inter Milan, il y avait un journaliste pro Milan AC et un journaliste affirmé Inter Milan. Deux journalistes formidables mais étiquetés supporters alors que nous quand on commente, on est pour les clubs français en général. En Italie, ils courent sur le plateau, s’embrouillent même s’ils s’adorent. Ce sont de vrais tifosi (ndlr : nom donné aux supporters italiens) ! Ça m’a inspiré dans le sens où j’ai vécu là dedans. Je n’ai pas voulu copier. Je me suis simplement rappelé de la manière dont je m’inventais des matchs et des scénarios étant plus jeune et comment je commentais quand j’étais sous la douche.


Yoann Riou aux commentaires avec Candice Rolland (© La Chaîne l'Équipe)
Yoann Riou aux commentaires avec Candice Rolland (© La Chaîne l'Équipe)

Est-ce que vous aimeriez que tous les commentateurs soient filmés et montrés à l’antenne ?

Non du tout. Je suis partisan du moins on en montre, mieux c’est. Je suis vieux jeu. On écoute la radio, on ne regarde pas la radio. Ce que je trouve terrible aujourd’hui c’est qu’on a cinquante matchs de football tout le temps. Ma passion du foot commence à s’effilocher car il y en a trop. Tant mieux pour les vrais passionnés qui ont 15 ans, mais moi à 44 ans j’ai grandi avec le foot qui était rare. Ce qui est rare est merveilleux. Avoir une cabine de commentateurs où on est filmé n’a pas d’intérêt. L’important c’est le match. La magie, c’est écouter le duo Grégoire Margotton - Bixente Lizarazu nous retransmettre le match magnifiquement avec des émotions dingues. Il n’y a pas de besoin impérieux de les voir. Il faut laisser l’imagination courir.


Quel est le rôle premier du commentateur ? Être un vulgarisateur ? Un transmetteur d’émotions ?

Ce que je dis tout le temps, c’est qu’il n’y a pas qu’une manière de commenter le football ou le sport en général. La magie c’est que tous les commentateurs sont différents. Et je suis vraiment partisan de ça, c’est un métier où il n’y a pas de règles, où chacun commente comme il est. Le commentaire relève de l’intime, c’est très personnel. Ce qui est beau, c’est que chacun ajoute ses propres ingrédients. On commente avec ses tripes, pas avec son cerveau. Chacun fait comme il l’entend, comme ça arrive sur le moment. On est des transmetteurs d’émotions ça c’est sûr, mais on n’est pas des acteurs. L’acteur a son texte sous les yeux. Nous on assiste à cette pièce de théâtre mais on n’a pas le script jusqu’au coup d’envoi. Et pour moi, un commentateur est avant tout un être humain qui vit d’émotions. Je trouve que c’est génial qu’il y ait plusieurs manières de commenter et elles sont toutes aussi respectables les unes que les autres. Le commentateur doit décrire le match mais il faut surtout une musique, un rythme.


"Il n’y a pas qu’une manière de commenter le football ou le sport en général"

On imagine que l’alchimie entre les deux commentateurs est aussi primordiale…

Évidemment. Quand on écoute Benjamin da Silva et Omar Da Fonseca, on sent que les deux commentent ensemble, se charrient, se chambrent, rigolent des bêtises de l’autre. J’aime quand c’est un couple, quand c’est un mariage. Le commentateur et le consultant doivent être en symbiose. Je sais que Xavier Domergue et Robert Pirès se respectent énormément, que Grégoire Margotton et Bixente Lizarazu ont nourri une amitié au fur et à mesure des années. Prochainement je vais devoir commenter des matchs de Ligue 2 avec Pierre Bouby (NDLR : ancien footballeur professionnel). On va s’appeler longuement, je vais lui demander ce qu’il veut comme commentateur avec lui, quelqu’un qui parle beaucoup ou non. Quand j’ai appris que j’allais commenter ces matchs mon premier réflexe a été de penser à celui qui allait m’accompagner. La priorité absolue est la bonne entente, la bonne ambiance, ce feeling. Si tu t’entends bien avec ton binôme, le téléspectateur va le ressentir. Le petit écran n’est pas un filtre. Les gens savent derrière l’écran si on se déteste ou si on s’adore.


Est-ce que vous vous mettez des filtres à l’antenne ?

Pas vraiment mais il y a une règle importante pour moi c’est de ne pas critiquer l’arbitrage. Je ne supporte pas les commentateurs qui insinuent que l’arbitre s’est trompé. Chacun son rôle. Je laisse le spectateur juge. Si pendant cinq minutes, un arbitre et le camion derrière hésitent, c’est qu’il y a une raison. On n’est pas là pour debriefer mais commenter. On ne va pas passer un quart d’heure à regarder quinze replays pour savoir si untel ou untel est en faute. Il y a déjà une sorte de chauvinisme quand on commente des clubs français, on ne va pas en plus exacerber le tout avec nos théories.


Yoann Riou a commenté avec Teddy Riner un match du PSG (© La Chaîne L'Équipe)
Yoann Riou a commenté avec Teddy Riner un match du PSG (© La Chaîne L'Équipe)

Quelle est l’importance du silence dans le commentaire ?

Ce n’est pas naturel mais ça rajoute de la magie. Des fois on se force à laisser une trentaine de secondes de silence, à laisser le stade vibrer. Le paradoxe c’est qu’on peut laisser de très bons silences alors que notre métier est de commenter. Et puis au final, moins tu parles, moins tu dis de bêtises…


Est-ce que vous avez peur de vous tromper ? De faire une erreur sur un nom ou une date ? Sachant que cette peur peut être accentuée avec les retours en direct sur les réseaux sociaux.

C’est ma hantise. Me tromper sur le buteur quand il y a un but. Certains me disent que ça arrive, qu’on est humain, que ce n’est que du foot. Mais c’est pour ça que je laisse souvent quatre à cinq secondes pour être sûr, sachant que l’important c’est souvent l’équipe qui marque et pas forcément le buteur. On apprend avec le temps à laisser un instant avant de dire quelque chose, être habile. C’est une immense hantise car je me rappelle étant petit quand je voyais un présentateur se tromper de nom et que je me demandais pourquoi il se trompait. Je ne me rendais pas compte de l’immensité de la tâche. On est dans une société où malheureusement les gens ne laissent rien passer. Je me suis détaché des réseaux sociaux de toute manière. Et puis les gens peuvent critiquer, ça m’importe peu. Mais on a le droit à l’erreur de rien sinon tu as cinquante mille personnes qui déboulent dans tes notifications pour te dire que tu t’es trompé et que tu es nul. Tu as envie de leur dire d’aller en cabine et de les laisser faire pour qu’ils se rendent compte.


Comment est-ce que l’on prépare correctement un match justement ?

Un match ça se prépare en une semaine. Là je vais commenter ce Metz-Amiens, et je ne pense qu’à ça. C’est impossible d’avoir le match à 18h et de se mettre à travailler à 15h. Je vais faire des allers retours dans les deux villes toute la semaine, appeler des entraîneurs, des managers, des dirigeants. Je vais retourner au service documentation pour en apprendre davantage. L’objectif est que toutes ces images rentrent dans ma rétine. Après évidemment on cherche des statistiques, des anecdotes. Mais on baigne là dedans en permanence et ce depuis des années donc c’est quand même assez simple. C’est du bon labeur.


Est ce qu’il y a un autre sport que vous aimeriez commenter autre que le foot ?

J’aime tous les sports. J’ai un immense respect pour les commentateurs du cyclisme, surtout ceux du Tour de France en ce moment. Quand tu vois qu’ils ont six heures d’antenne par jour pendant une vingtaine de jours… Dire que je galère pour 1h30 de football avec seulement 22 joueurs sur le terrain. Dans le cyclisme, ils ont 170 cyclistes, avec un gars slovaque d’une équipe étrangère qui peut débarquer de nulle part du peloton et tu dois raconter sa vie, son oeuvre. Par rapport à mon caractère, j’aimerais du coup beaucoup commenter du vélo, être dans l’emphase, lancer des « attaque soudaine ! ». La formule 1 aussi j’adorerai. Cette adrénaline, ces dépassements magnifiques, cette musique qui te fait dresser les poils. J’adore quand ça s’excite. J’aurais rêvé de faire les commentaires de Julien Fébreau. Pendant les trois derniers tours du dernier Grand Prix de l’année dernière avec Verstappen et Hamilton, tous les passionnés de sport rêvent d’être au micro pour commenter cet évènement. Le commentateur représente tous les spectateurs, tous les fans, tous les passionnés. Il est le porte drapeau de nous tous. Et tu as Julien Fébreau qui est totalement à la hauteur de la mission, c’est magnifique.


Dans une de vos interviews, vous dites qu’on ne bosse jamais trop quand on fait ce métier de journaliste…

Ce que je dis toujours, c’est que ce n’est pas un métier, c’est une profession de foi. Il y a tellement de gens qui aimeraient être journalistes sportif. Ce n’est que le prolongement de ton enfance, tu te retrouves toi à 15 ans mais avec un micro. On est au coeur du sport, des émotions, de là où ça se passe, au coeur des destins qui se jouent, qui se perdent et qui se gagnent. Et puis tu fais des reportages, tu prends ton sac à dos, une voiture, un train ou un avion pour aller commenter un match. Oui on est stressé, oui on a la boule au ventre mais c’est un privilège d’avoir cette boule au ventre. On ne peut pas devenir blasé en faisant ce métier. On est des ultra privilégiés.


"Ce n’est pas un métier, c’est une profession de foi"


Jusqu’à quand peut-on être commentateur sportif ? Peut-on prendre sa retraite en tant que commentateur ?

Regardez Thierry Roland : jusqu’au bout. Roger Couderc pareil. Le secret c’est de garder l’âme de son enfance, de se renouveler, de prendre du plaisir. C’est un rêve que l’on perpétue tout au long de sa vie. Tant que tu es heureux de te déplacer et de commenter, je pense qu’on peut être aussi bon à 70 ans qu’à 25 ans. Il n’y a pas d’âge pour commenter. Je crois en l’expérience, en la maturité. Je sais que vu mon caractère, je peux encore faire ça longtemps. Il faut un mélange entre des jeunes et des expérimentés, mais surtout des gens différents avec des vies et caractères différents. Je ne suis pas pour le jeunisme à tout prix. Pourquoi on aime les fêtes de famille ? Car il y a les grands parents, les oncles, les parents, les adolescents et les enfants qui courent partout. Une émission de sport est un repas de famille, il faut de tout.


Pour finir, je sais que vous n’aimez pas qu’on vous demande où vous serez dans cinq ou dix ans. Alors je vais plutôt vous demander comment vous imaginez le monde du commentaire sportif et même du sport en général dans cinq ou dix ans ?

J’ai lu un papier de l’Équipe ce matin qui disait qu’une nouvelle commentatrice allait arriver sur Canal+ pour le rugby. C’est totalement fou d’avoir attendu si longtemps pour avoir autant de femmes aux commentaires. Évidemment qu’une femme peut commenter et est formidable aux commentaires. Je ne vois pas de différence. C’est une anomalie totale que de dire aux femmes qu’elles ne peuvent pas commenter car leurs voix serait trop aiguës, trop graves ou que sais-je. Il y a dix milliards de façon de commenter et donc il faut de tout. C’est une aberration qu’il ait fallu attendre tant d’années pour ces changements. Quand j’ai entendu les histoires à propos de Marianne Mako à l’époque, j’ai trouvé ça tellement honteux. Ça sera de plus en plus normal je l’espère, et de moins en moins de papiers annonceront ça en grande pompe alors que c’est juste une évidence. C’est une évolution logique, naturelle et merveilleuse que de voir les femmes s’imposer, dans le journalisme mais aussi dans l’arbitrage comme Stéphanie Frappart. Et qui sait, peut être que le journalisme sportif comptera un jour plus de femmes que d’hommes dans ses rangs ? Il faut que ça rentre dans les moeurs. Après sur l’évolution des commentaires en particulier, c’est difficile de prévoir ce qu’il peut se passer. Il y a un côté intemporel du commentaire, un lien avec le passé. L’avenir du commentaire sera lié dans tous les cas à l’avenir des sports que nous commentons et de ses évolutions, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. ·


Propos recueillis le 22 juillet 2022

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